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La Vérité Choc sur Votre Niveau d’Énergie

  • Photo du rédacteur: Dom BRIKI
    Dom BRIKI
  • 30 mars
  • 13 min de lecture

Le Pacte Invisible Qui Vous Épuise en Silence – Et Comment le Rompre


Introduction


Tout est énergie en mouvement. Chaque pensée, chaque action, chaque choix est une transaction énergétique dont l’impact s’accumule dans le temps. Pourtant, la plupart vivent en s’endettant sans le savoir, dilapidant leur capital vital dans des plaisirs éphémères, des stimulations superficielles, des infos et des programmes médiocres, des comportements autodestructeurs. Dans notre société moderne, la gratification immédiate s’infiltré partout : consommation dopaminergique, distractions chronophages, fuite face à l’inconfort… autant de pièges menant à une déplétion d’énergie, à la confusion mentale, à la stagnation existentielle.


Ignorer ces mécanismes, c’est se condamner à une spirale descendante, où le mal-être devient un état par défaut et une énergie puissante un luxe inatteignable. Mais cette dynamique n’est pas une fatalité. En comprenant les principes de l’équilibre énergétique, en clarifiant el filtre intérieur de l'esprit, il est possible d’inverser le courant, de superviser ses activités avec sagesse et de cultiver une force intérieure stable et durable.


I - Le mécanisme de la faillite énergétique


La gestion de notre temps, de nos actions, de nos comportements et de nos activités – autrement dit, la manière dont nous choisissons d'administrer notre réserve d'énergie – peut être appréhendée sous l'angle de la thermodynamique. Chacun de nous possède un capital énergétique qu'il doit entretenir, gérer, renforcer et développer. Tout est fondamentalement énergie en mouvement. Il existe un flux perpétuel d'énergie et un échange entre l'individu (la « particule ») et l’environnement (le « champ »). Plus l'énergie d'une personne est élevée et circule de manière fluide, plus son niveau de santé physique, de clarté mentale et émotionnelle, d'attention, de motivation, d'intention et de volonté s'accroît simultanément.


Tout ce qui procure un plaisir rapide et facile (« dépense » ou libération d'énergie) en empruntant le chemin du moindre effort – aliments trop riches ou toxiques en grande quantité, sucre raffiné, boissons énergisantes, antidépresseurs, médicaments stimulants ou analgésiques,alcool, substances récréatives, THC – entraîne une soustraction brutale d'énergie suite à une stimulation artificielle de l'organisme. C'est ce que j'appelle une « déplétion énergétique artificielle » : une consommation immédiate d'énergie par des moyens extérieurs qui procure un regain temporaire mais compromet l'équilibre énergétique à long terme. Ma définition met aussi en évidence le « prix » à payer en termes de santé et d'énergie globale.


Lorsque nous empruntons de l'énergie artificiellement, une augmentation momentanée se produit, mais elle doit être remboursée, avec intérêts !


Schéma d'exemple :

  • Réserve d'énergie disponible (« compte en banque ») : 100 unités.

  • Vous consommez une substance stimulante ou anesthésiante qui perturbe l'homéostasie = emprunt de 10 unités.

  • Ces 10 unités sont soudainement disponibles et dépensées rapidement : gratification court termes.

  • Ardoise : -15 unités (emprunt + intérêts sur votre réserve globale).

  • Vous avez profité de quelques minutes ou heures de « plaisir » ou de soulagement momentané d'un symptôme, mais il ne vous reste désormais que 85 unités pour fonctionner.

  • Pour récupérer ces 15 unités naturellement, pas d’échappatoire : il vous faut fournir une « preuve de travail », c’est-à-dire un effort soutenu mais qui implique une nouvelle dépense d'énergie. Cela peut prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, selon l'ampleur de la déplétion initiale.

  • Si vous continuez d’emprunter artificiellement de l’énergie quotidiennement, votre « compte » passe rapidement dans le rouge.

  • Lorsque votre réserve est dans le négatif, il devient urgent de surveiller votre « patrimoine » énergétique avec une discipline accrue pour renflouer vos ressources.Mais si vous persistez à vivre au-dessus de vos moyens énergétiques, vous faites alors « faillite ».


La gestion énergétique est donc un équilibre subtil entre consommation et reconstitution. 

Ignorer ce mécanisme conduit à un « appauvrissement » progressif de nos capacités physiques et mentales, jusqu'à la faillite énergétique totale. J’ai choisi la métaphore du capital parce qu’elle ne trompe jamais. Dépensez sans reconstituer, vous faites faillite. Empruntez sans mesure, vous vous enchaînez aux intérêts. Seuls l’investissement stratégique et la discipline forgent une richesse durable. Votre énergie suit les mêmes lois. La dilapider ou la faire fructifier : voilà l’unique choix. Lorsque l’on s’obstine à compenser artificiellement en « vivant à crédit » sans fournir la « preuve de travail » nécessaire pour reconstituer son énergie (« épargner »), l’organisme s’épuise progressivement et éventuellement cela mène à la maladie (« faillite »). Cette dégradation entraîne des « niveaux vibratoires » extrêmement bas, marqués par des émotions négatives favorisant autant les maladies physiques que les troubles mentaux et émotionnels (confusion). Résultat : sortir de ce cercle infernal nous semble subjectivement "impossible". Cela se manifeste par :


  • des routines et habitudes rigides,

  • de la paresse ou de l'orgueil (manque d'humilité et de curiosité)

  • de l’apathie ou un sentiment d’impuissance,

  • du pessimisme, de la négativité et de la peur (consciente ou pas)

  • des excuses et rationalisations empêchant tout réel changement,

  • des addictions.


II - La Voix de l'Illusion : Démasquer l'Intimidateur Intérieur


1) Le Diable Intérieur : L’Art Subtil de l’Auto-Sabotage


Plus la réserve énergétique s’épuise, plus l’intensité des « mensonges du diable » grandit dans l’esprit. Le « diable » n'est pas ici une entité surnaturelle extérieure, mais une métaphore des voix intérieures négatives qui manipulent l’individu, l’empêchent de se réaliser et l’incitent à des comportements auto-destructeurs. Ces tentations poussent à gaspiller l’énergie intérieure et engendrent des émotions négatives telles que l’avidité, l’orgueil, la peur, la culpabilité, le doute ou la haine. Ce mécanisme d’auto-sabotage et de faible estime de soi enferme l’individu dans une stagnation. 


Le diable symbolise l'illusion mentale qui détourne de l’action constructive et de la vérité. Ses "mensonges" prennent la forme de pensées telles que « ça ne sert à rien », « j’en suis incapable », « c’est impossible », « je suis un bon à rien », qui incitent à adopter des comportements contre-productifs et à rechercher des gratifications instantanées.

Les sentiments de peur ou d’impuissance, étant eux-mêmes des formes d’énergie, se manifestent à travers des sensations, des images et des monologues internes. Cette "voix du diable" est un tissu de mensonges et d’illusions superposés à la réalité, incitant à fuir toute expérience inconfortable en chuchotant des excuses et des rationalisations. L'antidote réside dans le développement de la pleine conscience et dans l’acceptation des expériences soi-disant désagréables, en dépit des résistances mentales et des sensations désagréables imposées par cet "intimidateur intérieur" menteur et manipulateur.


2) L’Usurpateur Intérieur : Qui Dicte Réellement Vos Pensées ?


Cela ne devient possible qu’après une observation sérieuse et consistante des mécanismes régissant son propre esprit. En effet, celui ou celle qui entreprend une investigation intérieure à travers diverses pratiques méditatives découvre rapidement que ces pensées négatives représentent 95 % de l’activité mentale. Elles ne sont ni réelles ni personnelles, mais de simples constructions de l'esprit, des obstacles mentaux spontanés auxquels on s’identifie par habitude.Les pensées ne sont pas créées par un "moi" personnel, mais par une force autonome apparaissant spontanément dans l’imagination. Le "Diable" dans ce contexte symbolise cette force qui éloigne du bien-être et de l'ordre naturel. Il est un corrupteur de l’âme, manipulant la vérité, induisant en erreur, et instillant l’orgueil, la division et la discorde. L’envie de compenser ou d’atténuer les émotions négatives par la consommation de substances (nourriture, drogues, alcool, etc.) ou par des activités d’échappatoire surgit lorsque l’on se laisse mener en bateau par des illusions. Ces mensonges nous poussent à nier ce qui est et à chercher à le faire disparaître artificiellement.


L'activité mentale fonctionnelle, quant à elle, se concentre sur la résolution pragmatique des problèmes en temps réel. Elle repose sur une attention focalisée et une organisation de la pensée orientée vers l’action. Or, 95 % de l’activité mentale ne relève pas de cette fonction pragmatique, mais consiste en une "voix intérieure" intimidatrice et mensongère, alimentant la peur et l’auto-dévalorisation. Tant que l’individu n’a pas vérifié par sa propre expérience qu’il n’est pas l’auteur de ses pensées, le "Diable" maintient son emprise sur lui, faisant croire à la personne qu’elle contrôle son activité mentale.


En réalité, écouter, acter et suivre ces mensonges est un choix. Sans notre consentement, sans notre "signature du contrat", le Diable n’a aucun pouvoir : il est parfaitement impuissant. C’est pourquoi il redouble d’ingéniosité pour détourner, tromper, manipuler et posséder le corps-esprit afin de pouvoir acter son agenda destructeur.


III - Le Pacte avec le Diable


Le chemin de l’hédonisme, du moindre effort et de la gratification instantanée correspond symboliquement à un « pacte avec le diable » où l’on vend son âme en échange de plaisirs immédiats. Ce chemin est représenté dans les traditions spirituelles par les « péchés » ou « actions inhabiles » : tout comportement non vertueux perpétuant le « mal ». Le bien-être éphémère et énergivore expérimenté immédiatement prive du réel bien-être durable. L’intégrité, la vertu et l’honneur consistent à refuser de « vendre son âme au diable», c’est-à-dire à renoncer aux plaisirs trompeurs de la gratification instantanée qui entravent la croissance spirituelle. Le "Diable", ou plutôt l’illusion qu’il représente, ne se limite pas aux plaisirs faciles et aux vices évidents. Il sait aussi se cacher derrière des formes plus subtiles : la boulimie de travail, l’obsession de la réussite, la quête compulsive d’argent ou de notoriété, l’addiction au jeu ou au shopping, au trading, à la sexualité ou encore l’adhésion aveugle à une idéologie. Se réfugier dans un système de pensée, une croyance ou une discipline extrême sans clarté intérieure, c’est juste troquer une prison contre une autre. Même les meilleures intentions peuvent être détournées si le niveau d’attention est faible. Trop de discipline devient rigidité. Trop de volonté devient obsession. Trop de foi peut mener au fanatisme. Trop de désir de contrôle peut nourrir la peur et l’anxiété. Sans vigilance, on croit avancer alors qu’on ne fait que tourner en rond dans un nouveau piège.


La consommation compulsive suit exactement le même schéma. Peu importe le domaine – sexualité, nourriture, argent, objets matériels –, la boucle est toujours la même : excitation initiale, gratification éphémère, insatisfaction grandissante. Celui qui croit se combler par le sexe finit piégé dans une quête insatiable, retombant dans l’insatisfaction. Celui qui empile montres et voitures de collection ressent une satisfaction de plus en plus courte à chaque nouvel achat, incapable de s’arrêter car le vide intérieur ne se remplit jamais de l’extérieur. Celui qui s’offre sans cesse le dernier gadget ou vêtement finit par ne plus rien apprécier, toujours en quête de la prochaine nouveauté.


Une autre forme de compensation insidieuse touche autant les hommes que les femmes lorsqu’ils se laissent guider par la peur ou la pénurie plutôt que par la clarté intérieure. Nombre d’hommes, par manque d’expérience ou par crainte de rester seuls, s’accrochent à une relation qui ne leur correspond pas vraiment. D’autres, poussés par le désir d’avoir des enfants, acceptent des compromis extrêmes, sacrifiant leur bien-être et leur alignement personnel. De leur côté, les femmes, influencées par leur horloge biologique et la pression sociale, peuvent aussi s’engager non par compatibilité réelle, mais par besoin de sécurité et de stabilité.


Dans les deux cas, le couple devient un refuge illusoire, une fuite semblable aux autres formes de gratification immédiate évoquées : la nourriture compulsive, la consommation effrénée, l’addiction au travail ou aux distractions superficielles. Derrière ces comportements se cache toujours la même dynamique : un besoin inconscient d’échapper à un inconfort intérieur en cherchant à l’extérieur une solution qui ne viendra jamais. Loin de résoudre quoi que ce soit, ces choix précipités ne font que perpétuer le cycle du manque, de la frustration et du mal-être. Le Diable sait jouer de tout : du perfectionnisme qui épuise, du croyant qui juge les « égarés », du militant qui s’enferme dans sa cause, de celui qui s’oublie dans le travail en pensant qu’il construit alors qu’il fuit ce qui habite son subconscient, du trader obsédé par les fluctuations, du joueur en quête du gain ultime, de l’homme ou de la femme qui cherche à combler un vide intérieur en se perdant dans une relation. Peu importe la direction, si elle est prise sans conscience, elle mène toujours au même endroit : une déplétion d’énergie, et donc une baisse d’attention, un manque de Presence qui mène à naviguer le monde en pilotage automatique tout en en se croyant aux commandes.


Le véritable bien-être ne se trouve ni dans une relation idéalisée, ni dans l’accumulation de possessions ou d’expériences intenses dopaminergiques. Il repose sur une aptitude à la pleine conscience, une capacité à différer la gratification et à construire une vie alignée sur des valeurs profondes plutôt que sur des besoins dictés par l’urgence, la peur, la faible estime de soi, le désir d’approbation etc.. Tout cela repose sur un malentendu : l’idée qu’un élément ou une situation extérieurs à soi viendront un jour combler le sentiment de manque. Mais ce sentiment d’incomplétude est intérieur, il est spirituel. Et tant qu’il n’est pas regardé en face, il se manifestera sous mille formes sans jamais trouver la satiété. Le vrai choix, ce n’est pas seulement entre plaisir immédiat et discipline, ni entre marriage ou non mais entre la Clarté/Sagesse/Conscience et la Confusion/Ignorance/Inconscience. Il s’agit de ne pas se laisser deriver et sombrer dans un état hypnotique de transe. Les » tentations du diable » sont inévitables, mais elles sont une opportunité de cultiver la sagesse. La bataille entre le bien et le mal se situe d'abord dans ce dilemme intérieur éternellement renouvelé. Le réel libre arbitre émergeant de la Clarté intérieure est le glaive qui tranche, discerne et choisit la réponse habile et juste à ce qui se manifeste. Si la clarté intérieure n’est pas cultivée par l’introspection, des pratiques contemplatives, la « prière », si la pleine conscience n’est pas entretenue pour rester connecté à « l’ordre naturel », « Dieu », le « Tao », le « Dharma » ou toute autre expression de cette réalité dépassant tout entendement, alors ce sont les croyances et conditionnements subconscients qui prennent le contrôle (les « mensonges et tromperies du diables »). Ils vous poussent vers des comportements compensatoires : malbouffe, isolement, stimulants, excès sociaux, distractions incessantes, relations etc. Même avec la meilleure volonté du monde, ces choix détériorent la santé et compromettent le bien-être sur le long terme. En revanche, cultiver un cycle vertueux d’activités et de relations alignées avec la sagesse permet de développer une réserve énergétique durable. 


Une réserve d’énergie abondante entraîne :


  • Une meilleure santé,

  • Une clarté mentale et motivation,

  • Une capacité accrue à différer la gratification et sortir de sa zone de confort,

  • Une estime de soi élevée et une plus grande bienveillance envers soi-même et les autres,

  • Une grande réserve de temps disponible, permettant une vision à long terme et d’accomplir des projets constructifs.


Adopter une faible préférence temporelle (privilégier l’investissement long terme plutôt que les plaisirs immédiats) mène à une accumulation d’énergie, un peu comme dans un jeu vidéo où l’on récolte des ressources et améliore ses aptitudes. Avec le temps, ce mode de vie élève la conscience et attire des synchronicités bénéfiques, comme si une intelligence dépassant toute compréhension venait vous aider et vous épauler à rectifier votre « karma », à comprendre et réaliser de nouvelles choses, à rencontrer d’autres types de personnes… Ce qui semblait impossible ou inatteignable lorsque l’on dilapidait son capital énergétique se transforme en nouveau « normal », ouvrant la porte à une réalité inédite alignée avec un bien-être profond et durable.


IV - Le Choix d'un Bien-être Durable


Deux chemins s’ouvrent donc à tout instant :


  1. Le chemin de la sagesse, de l’intégrité et du bien-être durable 

    (faible préférence temporelle)


  • Opter pour l’inconfort momentané de l’autodiscipline et de la proactivité, viser le développement d’une énergie stable, d’une santé optimale, d’une connaissance approfondie en apprenant continuellement de nouvelles choses, d’une clarté intérieure accrue, de la tempérance, du contentement et de la gratitude, permet de cultiver un bien-être durable. Cet état se traduit par un sentiment de plénitude, d’ancrage, de direction et d’alignement perpétuellement renouvelés. Une faible préférence temporelle implique une capacité à différer la gratification immédiate en valorisant davantage les bénéfices futurs et les récompenses durables plutôt que les satisfactions illusoires du présent.


  1. Le chemin du mal-être et de la confusion 

    (haute préférence temporelle) :


  • À l’inverse, privilégier le chemin du moindre effort, la facilité et le confort des plaisirs impulsifs à court terme, s’attacher au connu, à la routine, à la passivité et à la consommation excessive (d’informations, de divertissements, de nourriture, etc.) entraîne un épuisement énergétique, une fatigue chronique, une santé fragilisée, une confusion mentale et une insatisfaction grandissante. Cette dynamique mène inévitablement à un mal-être persistant et à un sentiment de vide intérieur. Une haute préférence temporelle se manifeste par l’incapacité à voir plus loin que l’année en court par exemple, ce qui mène à une quête incessante de récompenses immédiates au détriment des bénéfices futurs, conduisant ainsi à une fuite perpétuelle de l’inconfort et à une incapacité à construire un équilibre sur le long terme.


Se complaire dans la facilité dévitalise toute activité et engendre un mal-être durable. Une vie dépourvue de productivité, d’efforts et d’accomplissements mène inévitablement à la stagnation, la dépression et la perte d’énergie. Cette spirale descendante pousse alors à compenser par des plaisirs superficiels, aggravant le mal-être et embrouillant l’esprit.

L’individu qui aspire à un bien-être durable doit se soumettre avec curiosité et humilité à l’inconfort qui siège à l’intérieur, célébrant la capacité à naviguer consciemment le continuum existenciel. Il cultive la vertu, l’intégrité et l’honneur en choisissant ce qui est juste, habile et bénéfique, même si c’est momentanément désagréable. Supervisant ses envies impulsives et réactives, il choisit d’y répondre en conscience plutôt que vouloir les contrôler ou les faire disparaitre. Ce principe s’applique à la nutrition, aux substances récréatives, à la consommation médiatique et aux distractions inutiles qui sont légions dans notre environnement. Le choix d’un bien-être durable passe par la discipline, la patience et l’investissement dans une vie alignée avec des valeurs élevées. Et ce n’est out bonnement pas réalisable avant d’avoir d’abord renfloué sa reserve globale intérieure d’énergie! 


La faillite énergétique n’est pas une fatalité, mais le reflet de choix répétés dans la mauvaise direction. Chaque pensée, chaque action est une signature, un engagement pris devant l’un de ces deux portails. Superviser ses impulsions, refuser l’attrait des fausses récompenses et choisir l’alignement avec des principes élevés, c’est embrasser une dynamique de construction et d’expansion. Là réside la véritable liberté.


V- Retrouver un niveau puissant d'énergie et de clarté


La première étape pour restaurer l’intégrité intérieure et rétablir l’équilibre énergétique réside dans la déconnexion des pièges modernes qui disséminent notre énergie vitale de manière fragmentée. Comme un flux d'énergie dans un système thermodynamique, notre attention et nos intentions sont constamment détournées par des distractions omniprésentes – réseaux sociaux, divertissements, relations et activités sans intérêt réel, flux d’informations stériles. Ces influences agissent comme des fuites énergétiques dans notre système intérieur, réduisant notre capacité à maintenir un état de santé mentale. Se libérer consciemment de ces mécanismes est une étape nécessaire, une réponse habile à cette ingénierie moderne du déracinement spirituel .


Toutefois, cette libération extérieure n'est que la première étape dans ce processus de régénération. Retrouver un réservoir abondant d'énergie s'opère par une investigation intérieure, une exploration consciente de nos propres dynamiques énergétiques. Les pratiques contemplatives, en ce sens, permettent d’y voir plus clair et de naviguer ensuite notre quotidien de manière juste, vertueuse et habile. Elles offrent un espace d'observation pour discerner les distorsions mentales qui perturbent notre perception, déprogrammer les réflexes énergétiques négatifs et rétablir l’équilibre en nettoyant les filtres de la mémoire et des conditionnements. La "purification" se déroule à tous els niveaux.À l’image d'un système thermodynamique dans lequel les déchets d’énergie sont évacués pour favoriser une circulation plus fluide, ces pratiques permettent de purifier le rétroviseur – les mémoires du passé – et le pare-brise – la manière dont nous interagissons avec le présent et l’avenir grâce au super pouvoir du lâcher prise. Par extension, la confiance et le courage apparaissent, permettant d'oser la gratification différée.


Procrastiner jusqu'à ce que tout semble s'effondrer ou que l'on soit confronté à une maladie grave est une forme de réaction par l'urgence, ce qui parfois semble necessaire, mais ce n'est pas une manière optimale d'aborder la vie.


Peu importe la pratique méditative, la tradition ou la religion choisie, l’essentiel réside dans le choix d'une pratique consistante, car c’est elle qui, tel un vent purificateur, nettoie l'esprit et redonne accès au champs infini d’énergie du "grand Tout", permettant ainsi une transformation profonde et durable.



 
 
 

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